Jean-Michel DIEBOLT

Publié le par DIEBOLT

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      UNE ROSE A L'AGONIE

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Mon roman « UNE ROSE À L’AGONIE » a grandi un peu comme un enfant…

Au départ, ce n’était qu’une nouvelle d’une quinzaine de pages. Puis, au fil du temps, des pages se sont rajoutées (pour un total final de 280 pages environ), des chapitres (11 en tout), et des personnages aussi (une quarantaine) : lors de l’écriture, j’avais devant moi la liste de tous les personnages, avec leur âge, leur caractère, leur apparition dans l’histoire...

Le livre reflète peut-être une partie de ma personnalité, mais il ne faut pas chercher de correspondance entre des personnages et moi-même. Par contre, vous pouvez vous demander quelle est la part de vérité dans le récit, étant donné que je suis écrivain-public, et que j’aime écouter les gens me raconter leur histoire. De nombreux portraits et morceaux de vie tirés de personnes vivantes agrémentent le récit.

UNE ROSE A L’AGONIE : cette histoire incroyable m'a été transmise par un vieil homme. Celui-ci, lors d’un périple sur les routes du sud de la France, avait découvert un village perdu au milieu des collines. Il avait été accueilli par le maire du village qui deviendra son ami. Pour l’aider, il a vainement  tenté de dénouer un complot dont le but est la destruction pure et simple du maire. Ses ennemis vont employer tous les moyens pour y parvenir, jusqu’à organiser des messes noires. Cet homme sera dépassé par les évènements : il ne parviendra pas à déjouer la conspiration, ni à réagir dans le bon sens. L’histoire se termine sur la terrible sentence d’un tribunal de paysans. Histoire véridique, ou fictive ? À vous d’y dénicher le vrai.
Vous trouverez ci-dessous, un extrait du roman...


                              INTERVIEW accordée à TELE-GRENOBLE lors de la parution de ce roman

*** 

PROLOGUE

UNE ROSE À L’AGONIE

 « Ce récit est un peu une biographie, la mienne, aussi absurde que véridique : je la dédie à Martinien, le seul homme en ce monde avec lequel je pus me lier d’amitié. C’était un homme chaleureux, aimant la vie et la respectant, un compagnon de jeu pour les enfants, à l’esprit jeune et inventif, mais aussi, et surtout, un ami fidèle qui savait être à notre écoute lorsque nous avions des soucis.

Malheureusement, voilà déjà un mois que Martinien est mort. Lui et ses ancêtres avaient réussi à bâtir un village qui aurait pu être un modèle de société idéale. Mais l’homme a conservé une nature mauvaise, et aucune société idéale ne saurait, semble-t-il,  lui convenir : chacune d’elle serait détruite par une minorité ne comprenant rien aux motivations de la majorité.

Cette histoire se passe en France, loin du bruit des grandes villes, dans une vallée perdue au milieu de petites montagnes et de collines couvertes de forêts, dans le Sud, là où rien ne semblerait pouvoir troubler la vie calme des villageois.

Moi qui m’étais mis en tête de connaître plus à fond ma patrie, je ne savais pas encore que ma longue marche s’arrêterait là, dans ce village, et que ma vie en serait bouleversée.

Tout se passa comme si j’assistais à l’épanouissement d’une rose : chaque jour, je lui découvrais une couleur nouvelle, une nuance de parfum subtil, et je ne savais pas à l’époque que, si cette fleur devenait de plus en plus belle, elle finirait par flétrir et mourir comme tout ce qui est beau et comme tout ce qui est.

Tout arriva si vite, que ni moi, ni personne ne put se rendre compte à temps de ce qui se passait, ni que nous allions assister à l’agonie de la rose.

Sans doute n’aurais-je pas dû m’arrêter ici, mais rester simplement le spectateur lointain de cette vie. Personne ne saura jamais si j’ai eu tort ou raison… Moi encore moins que les autres… »

Signé : François de Savorgnant

Note:  Manuscrit remis par le curé de Savorgnole.

           Ce curé a béni et soutenu François de Savorgnant,

           Condamné par un Tribunal de Paysans.

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Note de l’auteur :

« À cet instant, en recopiant cette incroyable histoire qui m’a été transmise par un vieil homme, rencontré lors de mon métier d’écrivain public, j’ai l’étrange sensation de raconter des souvenirs... comme si j’avais personnellement vécu cette histoire, tant je m’y suis senti impliqué.

Les dates auxquelles je rattache ce récit sont très certainement fausses, mais les événements sont bien survenus de cette manière, certes à une époque et dans un contexte différent que je n’ai pas connu, mais puisque tout est si précis, rien n’est donc pure invention de ma part. »

NB : Ce vieil homme, bientôt nonagénaire, a vécu bien d’autres péripéties tout aussi incroyables. Un jour, il m’a demandé si le témoignage de ses autres aventures pouvaient intéresser quelques lecteurs. Je lui ai bien sûr répondu « oui ».

Actuellement, j’ai commencé à rédiger ses mémoires.

Mais ne cherchez pas sur une carte de France l’emplacement du village de Savorgnole. Vous ne le trouverez pas: Savorgnole a été rebaptisé sous un autre nom, sous le gouvernement du Général de Gaulle, sans qu’aucune information ne fût dévoilée à la presse ou à la radio.

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M
Je vous souhaite, ainsi qu'à vos proches, une très heureuse année 2009, pleine de joies, de bonheur et de réussites. Bon réveillon de nouvel an et à l'année prochaine.
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